A mi-chemin entre Dijon et Dole, Saint-Jean-de-Losne n'a pas comme seul titre de gloire d'être une des plus petites communes de France!... Son patrimoine évoque un passé glorieux et prospère. Des manifestations notamment culturelles s'y déroulent, qui méritent d'être découvertes. Il ne suffit pas d'y passer en bateau ou en vélo, il faut s'y arrêter...

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lundi 8 septembre 2025

Notre 26e journée Histoire et Patrimoine du Val de Saône

 


Samedi 27 septembre 2025,
9h45-18h

Salle des fêtes, 2 place du 8 mai 1945

Saint-Usage (21170)

Participation libre et gratuite à toute la journée ou à une partie seulement.

PROGRAMME

Matin :

9h45-10h15 accueil

Aurelia Benas (10h15– 11h15)

Jeanne Frizot, institutrice à Franxault et Trouhans

Les dossiers de carrière des instituteurs permettent de retracer leur parcours de façon plus ou moins complète. A travers celui de Jeanne Frizot, nous partirons à la découverte de la vie et de la carrière de cette institutrice qui exerça à Franxault puis à Trouhans de 1858 à 1887.

Marc Chenevoy (11h15 - 12h15)

Samerey: un village du val de Saône. 

A la limite du département du Jura ce discret « village d’outre-Saône » mérite d’être connu. Marc Chenevoy nous en fait partager l’histoire à travers de nombreuses images.

12h30 : Déjeuner au restaurant « Le 5 Baies »,

10 route de Dijon, Saint-Usage (sur inscription)

Après-Midi :

14h30-15h15 

Présentation du bulletin Histoire et Patrimoine du Val de Saône n°11.

(Au sommaire en particulier: l’histoire des dépôts de carburants de Saint-Usage)

Actualité : restauration des églises du val de Saône: Saint-Jean-de-Losne, Esbarres, Franxault, Magny les Aubigny, Seurre.

Pierre Marie Guéritey (15h15-16h30):

Le passage de la Saône à Saint-Jean-de-Losne

Communication indispensable entre les deux rives de la Saône, de Losne à Saint-Jean-de-Losne et Saint-Usage, il s’agit d’étudier l’évolution d’un ensemble d’ouvrages associés à la navigation sur la Saône, à la circulation routière et à l’urbanisation des communes. Le grand pont sur la Saône est au centre de ce dispositif depuis le moyen-âge jusqu’à l’ouvrage actuel reconstruit après les destructions de 1940-1944...

Marie-Odile Bernez (16h130-17h15):

Beaune en aquarelles

Après avoir illustré le cours de la Saône sous forme d’un « leporello » Marie Odile Bernez présente une création analogue dédiée à la ville de Beaune et ses monuments.

17h15 Apéritif

Organisation : ass. Saône Nature et Patrimoine. Rens. et inscr. Michelle Guéritey, 06 40 90 65 89.

jeudi 29 juillet 2021

Orgues historiques du val-de-Saône en Côte-d’Or

Le buffet d'orgue d'auxonne (PMG 2010)
     

En descendant la rivière, les villes : Auxonne, Saint-Jean-de-Losne, Pagny-la-Ville et Seurre offrent un panorama intéressant d’instruments de la fin du

L'orgue de Seurre
xviie siècle au milieu du xixe.

L’orgue Rinckenbach de Pagny-la-Ville a fait l’objet d’un bref article :

http://saint-jean-de-losnetourisme.blogspot.com/2012/11/pagny-la-ville-leglise-saint-leger-et.html

L’orgue de Saint-Jean-de-Losne également :

http://saint-jean-de-losnetourisme.blogspot.com/2011/05/lorgue-de-saint-jean-de-losne.html

L'orgue de saint-Jean-de-losne (PMG 2020)

L'orgue de saint-Jean-de-Losne a été construit en 1768 par le facteur d'orgues Bénigne Boillot, (1725-1795) originaire de Nuits-Saint-Georges.
pour en savoir plus, consulter l'ouvrage de Pierre Marie Guéritey (encore disponible) : 

À Seurre et à Saint-Jean-de-Losne, à la fin du xviiie siècle et au début du xixe les organistes ont été des jeunes femmes dont il est intéressant de découvrir le parcours en cliquant sur le lien ci-dessous:

FEMMES ORGANISTES DANS LE VAL DE SAONE AUX XVIIIe et XIXe SIECLES



jeudi 1 avril 2021

A nouveau des trains entre Saint-Jean-de-Losne et Lons-le-Saunier

     La remise en service des lignes de chemin de fer abandonnées : une priorité annoncée.

           La ligne Saint-Jean-de-Losne Lons-le-Saunier, inaugurée le 23 juillet 1905 en présence du ministre de l’Intérieur, du ministre des Transports, du président du conseil général et des maires de Saint-Jean-de-Losne et de Lons-le-Saunier était à l’abandon depuis de nombreuses années. (cf. http://saint-jean-de-losnetourisme.blogspot.com/2011/09/journees-du-patrimoine-2011-le-voyage.html )

    L’inauguration officielle de cette ligne remise en service, qui desservira de nombreux villages doit avoir lieu prochainement

    Quittant la gare de Saint-Jean-de-Losne, à l’entrée de la bifurcation de Chaugey, la rame TER de reconnaissance va s’engager sur la ligne en direction de Lons-le-Saunier. Pour ces essais confidentiels, Il s’agit d’un matériel ancien, mais lors de l’ouverture prochaine de la ligne aux voyageurs, des rames légères, durables et écoresponsables, d’une conception entièrement nouvelle, seront mises en service.

(De notre correspondante à Losne, Photographie © Davrille Dupoisson)

 

lundi 16 novembre 2020

Une terrible épidémie en Bourgogne


          L‘année 1709 a été marquée par une grande famine due à une conjonction de conditions climatiques exceptionnellement défavorables en janvier :

le 1er novembre 1709, le Frère J. Perreault, procureur de l’abbaye de Maizières écrit :

« Mémoire de la malheureuse année 1709

 En automne de 1708,  pendant les semailles, il fit des pluies presque continuelles, ce qui fut cause qu’on sema fort tard et que les blés n’eurent pas le temps de prendre bonne racine avant la gelée qui arriva de bonne heure, car en allant à la foire de Verdun [28 octobre] il y avait de la glace par les chemins, cette gelée ne dura pas beaucoup. Le temps s’étant radouci, les blés commencèrent à trésir partout et devinrent beaux, il n’y eut pas de froid considérable jusqu’au jour des Rois de 1709 qu’il s’éleva le matin une bise assez grande, il plut sur les dix heures du matin et sur les deux heures après midi la bise devint si forte et le froid si violent qu’on [n’] en avait pas vu de semblable, cette bise dura 17 jours et fut si forte que les hommes mouraient sur les chemins, il y eut beaucoup de neige mais elle tomba trop tard car la terre était gelée communément de trois pied de profondeur, les blés furent gelés et morts les arbres perdu et morts surtout les noyers [...] »

AD71, J4

            La disette n’a semble-t-il pas été la seule cause de la surmortalité constatée pendant l’année 1709 : la même année, une terrible épidémie a ravagé la Bourgogne pendant plusieurs mois. Le 28 février 1710, le frère Jean Baptiste Declume, prieur et procureur du couvent des carmes de Saint-Jean-de-Losne en a fait une relation circonstanciée, insérée dans le « livre des recettes et dépense du couvent des R.P. Carmes de la ville de St Jean de Lône ».

            Ce document nous est parvenu grâce à la copie qu’en a faite  Nicolas Fleury, avocat et procureur à Saint-Jean-de-Losne, receveur de ville et de la fabrique jusqu’à sa mort le 17 février 1780, dans son manuscrit : Annales de Saint Jean de Losne : Supplément aux annales de Saint Jean de lône Contenant un second recueil de plusieurs pièces notables tant anciennes que nouvelles concernant ladite ville, lesquelles ont été trouvées et découvertes depuis le premier recueil fait en 1761, avec la continuation d'icelles annales jusqu'en la présente année 1773. Le tout tiré des papiers et registres tant de l'église paroissiale que de l'hotel de ville et du jeu de l'arc de ladite ville et mis en ordre chronologique par Me Nicolas fleury avocat à la cour, ancien échevin et receveur actuel de la même ville.

(Collection de Martène, château d’Estrablin, AD21, 1Mi 435 et 1 Mi 436)

            Ces manuscrits de Nicolas Fleury ont été largement utilisés par Philippe Dhetel pour la rédaction de son ouvrage historique sur Saint-Jean-de-Losne : Annales historiques de la ville de St Jean de Losne Côte-d'Or et ancien Duché de Bourgogne depuis ses origines jusqu'à 1789 et d'après les archives départementales et communales, 2 vol, Paris, Ancienne librairie Honoré Champion éditeur, 5, quai Malaquais, 1908.

            Une liasse de notes préparatoires prises par Dhetel, en particulier dans les manuscrits de Fleury, se trouve maintenant aux archives départementales de la Côte-d’Or (AD21, AJ0 775). Dhetel a recopié in extenso le mémoire de Jean Baptiste Declume, mais dans son ouvrage, il a seulement  traité de la crise des subsistances sans  évoquer l’épidémie.

            Le texte de Jean Baptise Declume révèle une véritable hécatombe dans toute la province en 1709, mais ne précise pas la nature de la maladie, que dit-il ?

- L’introduction de la maladie est due à des « pauvres », étrangers à la province qui, venant y chercher des aumônes ont amené la maladie avec eux.

- Les foires ont été un  véhicule efficace de la contagion

- la maladie a tué principalement des adultes

-certaines parties de la province ont été plus touchées que d’autres

- Les malades qui ont guéri ont mis très longtemps à se remettre

-L’épidémie a eu de graves conséquences économiques

 

            Declume remarque l’efficacité d’une certaine forme de confinement de la ville de Dole. Il constate, et s’en étonne presque, que nombre de victimes appartiennent aux classes aisées. Enfin, il évoque longuement les traitements appliqués par les médecins tout en soulignant leur empirisme et leur relative inefficacité… 

Aujourd’hui, à la fin de l’année 2020, ce texte vieux de plus de 300 ans est instructif à bien des égards…

à lire ci-dessous :

LE MEMOIRE DE JEAN-BAPTISTE DECLUME

consulter aussi :

https://www.archives71.fr/arkotheque/client/ad_saone_et_loire/_depot_arko/articles/82/hiver-1709_doc.pdf

 

vendredi 20 mars 2020

La restauration de l’église Saint-Jean-Baptiste

Ce chantier important devrait commencer dans quelques mois.
Depuis plusieurs années, nous avons publié dans ce blog de nombreux articles, fruits de nos recherches, concernant ce monument : le mobilier, les cloches, les stalles, la chaire, l’orgue, la méridienne, le bateau de la société de secours mutuel etc… vous pouvez facilement les retrouver en utilisant la fonction rechercher
La souscription est ouverte pour participer au financement de la restauration de l’église de Saint-Jean-de-Losne par l’intermédiaire de la fondation du patrimoine :

Les quelques images ci-dessous devraient vous persuader de l'importance et de la nécessité de ce chantier qui va commencer par la collecte des eaux pluviales, le drainage, la reprise des toitures et des parements de briques extérieurs endommagés par l'humidité et les intempéries, la restauration du portail...
La façade est et le portail renaissance

Détail des dégradations du portail

La toiture des chapelles latérales au nord
Maître d'ouvrage : la commune de saint-Jean-de-Losne
Maître d'oeuvre : Eric Pallot ACMH

jeudi 21 juillet 2016

Les Amis des Archives de la Côte d'Or en visite à Saint-Jean-de-Losne

Les Amis des archives de la Côte d’Or et des deux Bourgognes, association créée en décembre 2015, regroupe les personnes intéressées par les activités des Archives départementales de la Côte d’Or.
Pour sa première sortie, l’association, présidée par M. le professeur Pierre Bodineau, a choisi de faire une croisière de Saint-Jean-de-Losne à Dole à bord du bateau Vagabondo le mercredi 6 juillet 2016.
Pierre Marie Guéritey, membre de l’association et instigateur de cette sortie, président de l’association Saône Nature & Patrimoine, a accueilli les 40 participants à cette excursion à l’Hôtel de Ville de Saint-Jean-de-Losne.
Ancien hôtel particulier d’Antoine Hernoux, acquis par la ville en 1830, ce bâtiment classé Monument Historique abrite de nombreuses traces du riche passé historique de la ville.
Ainsi, après avoir évoqué le célèbre siège de Saint-Jean-de-Losne (25 octobre – 3 novembre 1636), illustré par la mémorable Délibération des Echevins, sujet du grand tableau de Godefroy et Badin exposé dans la salle du conseil municipal, et présenté le papier peint du Salon d’Honneur, Pierre Marie Guéritey a laissé les participants découvrir quelques documents significatifs des archives municipales conservées à l’Hôtel de Ville.
On a pu voir entre autres les marchés pour la construction de l’église (1534), plusieurs plans et dessins de cet édifice, le projet du Monument commémoratif du Siège de 1636 (Félix Vionnois 1891).
Plusieurs de ces documents seront présentés à l’exposition « Le Val de Saône Monumental au XIXe siècle aux archives départementales de la Côte d’Or à partir de novembre 2016.
Un rapide passage à l’église a permis de découvrir son mobilier des XVIIe et XVIIIe s. (chaire à prêcher 1604, stalles 1757, orgue 1768, et le maître autel avec baldaquin 1784).
Le groupe s’est ensuite dirigé vers le quai de la Saône pour embarquer sur le Vagabondo en direction de Dole, ancienne capitale de la France Comté.
 Parmi les participants on notait la présence, aux côtés du Président Bodineau, de M. Edouard Bouyé, directeur des Archives départementales de la Côte d’Or et de M. Gérard Moÿse ancien directeur des Archives départementales.





vendredi 26 février 2016

La misère à Saint-Symphorien-sur-Saône

Sous l’ancien Régime venir au secours des miséreux n’était pas facile. l’Administration exerçait déjà un strict contrôle sur les comptes des communes.
le curé de Saint-Symphorien est ému par la misère de pauvres orphelins… les maigres revenus de sa cure ne lui permettent pas de prendre entièrement à sa charge ces « pauvres innocents ». Les habitants de la commune, pour la plupart également dans la misère, sont disposés à aider leur curé. Mais il leur faut l’autorisation de l’administration : le subdélégué (sorte de sous-préfet qui se trouvait alors à Saint-Jean-de-Losne) et l’Intendant de la Province de Bourgogne (en quelque sorte l’équivalent du préfet…)
 
 Voici la lettre du curé de Saint-Symphorien, adressée à l’intendant :

« Monseigneur,
Un homme de ma paroisse s’est noyé l’an passé dans la Saône.
Sa veuve, âgée de trente ans, par cet accident réduite à la mendicité, enceinte, chargée de plus de deux enfants, vient de mourir, le puiné est mort quinze jours avant elle, il en reste encore deux : l’ainée est âgée de huit ans, le dernier un garçon de cinq mois.
Aucun parent capable de leur procurer les moindres secours.
Dans tout son mobilier il ne s’est trouvé qu’un méchant lit et une pétrissoire où elle faisait son pain et couchait ses enfants.
Ma paroisse est très petite n’étant composée que d’une trentaine de feux.
Hors trois habitants qui sont d’une fortune médiocre, les autres, si ce n’était la honte ou la crainte, iraient chercher leur pain.
Ils sont tous néanmoins touchés de compassion pour ces pauvres innocents, ils voudraient pouvoir faire quelque chose en leur faveur mais ils sont déjà trop chargés par cette multitude de mendiants de religion et de vagabonds de profession qui inondent ces pays.
La communauté a environ cinq à six cents Livres de revenus annuels sur les Pâquiers de Losne.
Je ne me sens pas assez fort pour supporter cette charge seul je voudrais pouvoir de tout mon cœur ne la partager avec personne ni importuner personne je connais trop le prix d’une pareille œuvre.
Je m’engage à payer la moitié des mois de nourrice de l’enfant de cinq mois et de le vêtir tout le temps qu’il aura besoin de secours étranger. S’il vous plaisait, Monseigneur, de permettre à la communauté de payer conjointement avec moi l’autre moitié des mois de nourrice, nos habitants m’ont paru tout disposés, s’ils avaient votre consentement.
Ils sont si fort touchés de compassion à l’égard de ce pauvre petit innocent que ni eux ni moi ne se soucient de le faire placer ailleurs.
J’ai l’honneur d’être avec un très profond respect
Monseigneur
Votre très humble et très obéissant serviteur
Godard curé de St Symphorien
Rel[igieux] de St Vivant
St Symphorien proche St Jean de Losne
Ce 4 avril 1773 »
 
Pour réaliser cette bonne action, les habitants et leur curé ont dû en référer au subdélégué à Saint-Jean-de-Losne, qui a transmis la demande à l’intendant de la province, Amelot de Chaillou. Eu égard aux faibles revenus de la commune (cinq à six cents Livres de revenus annuels), le subdélégué Martène a fixé la générosité communale à 12 écus par an (36 Livres) pendant quatre ans, cette somme, versée au curé devant figurer dans ses comptes….
 
 
 
 

lundi 20 juillet 2015

Monuments aux morts du canton : Saint-Jean-de-Losne


 
Alors que l'an dernier à pareille époque, on ne parlait que de la commémoration de la guerre de 14-18, il n'en est plus guère question aujourd'hui. Et pourtant, il y a 100 ans, la guerre continuait...
En août 1915, on accorde des permissions



Dès que cette guerre sera enfin terminée, on pensera à honorer la mémoire des morts.
Le 14 novembre 1918, le conseil municipal de Saint-Jean de-Losne décide de faire placer sous le proche de l’Hôtel de Ville une plaque de marbre avec les noms des morts pour la France.
Ce projet est resté sans suite, et le 24 mars 1919, le conseil crée une commission chargée de faire construire un monument aux morts, et d’ouvrir une souscription : la ville souscrit d’emblée pour un premier versement de 2000 F.
Le 18 mars 1921, le conseil décide d’acquérir la maison Saunier frappée d’alignement à l’angle du quai Lafayette et de la place de la marine. Cette maison sera démolie pour laisser la place au monument projeté.
La ville contracte un emprunt de 10000 F pour couvrir l’achat de la maison, la construction du monument et l’aménagement de la place, confiés à l’architecte Auguste Drouot de Dijon (1881-1958).
Une séance artistique est organisée au profit de la construction du monument, avec la participation de la cantatrice Marcelle Demougeot, de l'opéra,  originaire de Saint-Jean-de-Losne .
Depuis 1919, et jusqu’en 1921, les cérémonies commémoratives de l’armistice étaient organisées au cimetière, devant le monument aux morts de la guerre de 1870.

Le monument aux morts de la guerre de 1870 devant la chapelle du cimetière
Le dimanche 13 novembre 1921, l’ordre du cortège qui se rendait au cimetière était le suivant :
1-      Les mutilés
2-      Les enfants des écoles
3-      L’harmonie municipale
4-      Les volontaires de Belle-Défense
5-      Les vétérans
6-      Les chasseurs à pied
7-      Le souvenir Français
8-      Les jeunes de Belle-Défense
9-      La Société de secours mutuels
10-  Le conseil municipal
 
 _________________________


La nouvelle place s’appelle désormais place de Verdun, et l’inauguration du monument portant les noms des 57 soldats de Saint-Jean-de-Losne morts pour la France a lieu le dimanche 12 novembre 1922.
La place de Verdun aujourd'hui

Le monument aux morts en 1922

Le monument aux morts aujourd'hui
 Aucun document ne désigne le sculpteur, mais la statue est signée d’Eugène Piron
 

Eugène Piron né à Dijon le 30 avril 1875, élèves des Beaux-Arts de Dijon puis de Paris, grand prix de Rome en 1903 a réalisé le célèbre monument aux morts de Salon-de-Provence, où il s’est installé et où il est mort le 17 novembre 1928.
Il a collaboré avec les sculpteurs Paul Gasq (1860-1944), Henri Bouchard (1875-1960), et Jean Dampt (1854-1945) tous anciens élèves de l’école des Beaux-arts de Dijon, pour le monument aux morts de Dijon construit sous la direction d’Auguste Drouot, inauguré le 9 novembre 1925. (situé sur le rond-point Edmond Michelet à l’intersection du cours du parc de la Colombière et du cours général de Gaulle).
 
____________________
 
les plaques commémoratives des morts des trois communes constituant la paroisse: Saint-Jean-de-Losne, Echenon et Saint-Usage , sont placées en 1924, dans l'église paroissiale, avec l'autorisation des monuments historiques.
  
Pierre Marie Guéritey

à suivre : le monument aux morts de Brazey-en-Plaine

 

 

dimanche 24 mai 2015

Dijon Saint-Jean-de-Losne à Vélo ?

C'est une longue histoire !
2024, enfin ça y est ! comme le montre cette vue entre Saint-Jean-de-Losne et Brazey-en-Plaine. Profitez en sans modération...

mai 2023: çà se précise...enfin
Dijon Métropole et le Département de la Côte-d’Or vont coopérer pour aménager une voie verte sur le chemin de halage du canal de Bourgogne, entre Ouges et Saint-Usage. Les élus métropolitains ont approuvé à l’unanimité, jeudi 29 septembre, ce projet qui s’inscrit dans le programme 2022 d’aménagements cyclables.« La Métropole prendra à sa charge la totalité des travaux d’aménagement et de création de la voie verte sur son territoire, ce qui représente 5 kilomètres entre Ouges et Bretenière », a précisé Nathalie Koenders (PS), vice-présidente de Dijon Métropole déléguée aux déplacements doux et au plan vélo. « Le Département aura quant à lui à sa charge environ 17 kilomètres sur le territoire hors métropolitain, jusqu’à Saint-Usage, voire Saint-Jean-de-Losne. »

Côte-d'Or Le Mag' MAI 2021, page  18:
"...Une étude est également en cours pour créer une véloroute le long du canal de Bourgogne entre les communes de Bretenière et Saint-Jean-de-Losne."
A suivre ...

Janvier 2020 : entre Saint-Usage et l'écluse de la Viranne, ça s'est bien amélioré... à suivre

Octobre 2017 : Le conseil départemental de la Côte-d'Or s'est engagé à réaliser cet aménagement
L'aménagement de l'ancien chemin de halage du canal de Bourgogne entre Dijon et Saint-Jean-de-Losne devrait être un investissement prioritaire pour le développement du tourisme. 
Le long de la Saône jusqu’à Saint-Symphorien puis du canal du Rhône au Rhin, la voie bleue met Saint-Jean-de-Losne en communication directe avec Dole et au-delà Besançon etc... Le long de la Saône, même si quelques tronçons ne sont pas encore réalisés (Saint-Symphorien à Saint-Seine-en Bâche et Pagny-la-ville à Seurre), on atteint en amont Auxonne, Pontailler…, et Seurre en aval….
Arrivés à Saint-Jean-de-Losne, les cyclistes posent la question « peut-on maintenant aller à Dijon en suivant le canal de Bourgogne ? ».
La réponse devrait être oui, évidemment.
Il suffit de regarder sur une carte le tracé rectiligne de 29,4 km. entre l’écluse 76 et Dijon pour penser que cette liaison, la plus directe entre Dijon et le Val de Saône, est aménagée en piste cyclable sur l’ancien chemin de halage.
Eh bien non !

De Ouges (à 5km de Dijon), jusqu’au-delà de Dijon, à Pont-de-Pany dans la vallée de l’Ouche, la berge du canal est aménagée en enrobé lisse. L’ensemble de la véloroute aménagée le long du canal de Bourgogne s’étend sur 227 km jusqu’à Migennes.











Mais entre Saint-Jean-de-Losne et Dijon, l’ancien chemin de halage, n’est pas entretenu, il est praticable seulement en VTT .... 

....et interdit à tout véhicule


L'écluse de la Viranne à Brazey-en-Plaine

 Ecluse de Longecourt-en-Plaine : maison du garde du canal et maison éclusière
Le long du canal : le château de Longecourt-en-Plaine

En réalisant la piste cyclable Dijon Saint-Jean-de-Losne on pourrait attirer vers Brazey et Saint-Jean-de-Losne des touristes présents à Dijon, et permettre à ceux qui viennent par la Voie Bleue et qui veulent aller à Dijon d’inscrire Saint-Jean-de-Losne et Brazey comme étapes de leur itinéraire.
Il y a beaucoup à voir le long du canal : c'est un parcours naturel attrayant, qui permet de découvrir aussi l'agriculture de la plaine de la Saône. Il y a les maisons éclusières, mais aussi la collégiale de Rouvres-en-Plaine, le château de Longecourt, Brazey-en-Plaine (parc Magnin, architecture urbaine du XIXe s: église (classée MH), mairie-école...) et bien sûr Saint-Usage et Saint-Jean-de-Losne au bord de la Saône.
Puisqu’on affiche la volonté de développer le tourisme dans le val de Saône, notamment à Saint-Jean-de-Losne, il faut s'intéresser au tourisme à vélo, qui est en pleine expansion : les collectivités concernées doivent agir, et s’entendre entre elles et avec VNF pour réaliser cet aménagement au plus vite.

lundi 5 janvier 2015

La fusion des communes : une opportunité à saisir dès 2015

La fusion des communes est plus que jamais une nécessité en ce début d’année 2015. En avril 1816, ce fut une occasion manquée : approuvée par le conseil municipal de Saint-Jean-de-Losne elle a été aussitôt rejetée par les conseils municipaux de Saint-Usage et Echenon.
Il y a un an, j’ai raconté ici cette regrettable histoire :
et :
Peut-on penser que les mentalités ont changé pendant les deux cents ans écoulés et qu’un projet structurant analogue, adapté aux réalités de 2015 puisse aujourd’hui rapidement aboutir en tenant compte de tout ce qui s’est passé depuis 1816 ?
Il s’est passé en effet beaucoup de choses sur ce territoire ne serait-ce qu’au point de vue économique : le transport de marchandises fluvial et ferroviaire  s’est développé puis a périclité.
Des industries se sont développées puis ont disparu : usine de grillage de Saint-Jean-de-Losne, tissage de Brazey, filature de Trouhans, dépôts de pétrole à Saint-Usage...
Les Chantiers navals de Saint-Jean-de-Losne et Saint-Usage ont prospéré puis périclité pour renaître autrement.

 
Les haut fourneaux de Brazey créés en 1824 ont fermé en 1860, remplacés par une sucrerie qui a elle-même périclité, remplacée par une malterie qui se développe.
Les moulins qui existaient à Brazey et Echenon se sont développés puis ont disparu.
Des entreprises associées à la navigation de plaisance fluviale se sont développées à partir de 1976.
Les services offerts aux touristes sous diverses formes se sont développés : centre équestre à Brazey, camping, tourisme fluvial et activités nautiques à Saint-Jean-de-Losne, Saint-Usage; valorisation du patrimoine historique et naturel, hébergements, restaurants… Les collectivités territoriales tentent de favoriser ce développement.
Le commerce traditionnel de centre-ville (Saint-Jean-de-Losne, Losne, Brazey) a des difficultés à se maintenir, comme partout. Une zone commerciale a été créée à Saint-Usage et d’anciens supermarchés sont devenus des supérettes urbaines de proximité à Saint-Jean-de-Losne, Losne, Brazey.
Des zones industrielles et artisanales existent, et l’agriculture occupe toujours une place importante dans l’économie (céréales). Il y a deux collèges (Brazey-en-Plaine et Echenon) qui accueillent au total presque 1000 élèves, une EPHAD à Saint-Jean-de-Losne (capacité 132 résidents) etc.. etc...
 
 
________________
Pour mémoire : Brazey-en-Plaine et Saint-Jean-de-Losne constituent depuis plus de 20 ans une même paroisse, l'usine Bonna Sabla "de Saint-Usage" se trouve sur le territoire de Brazey à moins de 1.5 km de la zone commerciale de Saint-Usage etc...etc...
Les nouveaux contours de la communauté de commune Rives-de-Saône incluant Brazey-en-Plaine depuis janvier 2014, et le nouveau découpage cantonal (décret du 18 février 2014) incitent à de nouvelles réflexions sur ce sujet.
Le projet de Loi déposé par Jacques Pélissard et adopté avec amendements par l’Assemblée nationale le 31 octobre 2014 puis par le Sénat en décembre, mérite l’attention de tous nos élus.

et : http://www.courrierdesmaires.fr/46580/tout-savoir-sur-le-nouveau-regime-des-communes-nouvelles/

 
 
Les procédures existent, ainsi que des mesures incitatives et des structures d’accompagnement.
Cinq communes contiguës à la commune de Saint-Usage (cf. la carte ci-contre) peuvent constituer ensemble une  commune nouvelle :
                                                                  habitants            Surface km2

Brazey-en-Plaine                                         2 588                 25.5
Echenon :                                                     712                    10.7
Losne (Losne, Chaugey, Maison-Dieu) :    1597                  22.8
Saint-Jean-de-Losne :                                  1167                  0.6 
Saint-Usage :                                               1199                  9.5

Total                                                            7263                  69.1
 
La commune nouvelle, (qui pourrait s’appeler Brazey-les-Losne), conservera l’identité des quartiers « historiques » des communes fusionnées :
Brazey (Pont Hemery, Ennevent)
Echenon
Losne (Maison-Dieu, Chaugey)
Saint-Jean-de-Losne
Saint-Usage
Avec presque 7300 habitants, cette  commune nouvelle, à la fois urbaine et rurale, sera mieux proportionnée aux chefs-lieux des cantons voisins : Auxonne : 7726 et Nuits-Saint-Georges : 5600 habitants.
A 28 km de Dijon, la situation géographique de cette petite ville (à 10 km de l’A36, 12 km de l’A39, desservie par le chemin de fer) lui permettra aussi de bénéficier de la fusion projetée des régions Bourgogne et Franche-Comté qui ouvrira plus de possibilités de relations avec Dole et l’aéroport de Dole-Tavaux situé à moins de 20 km.
Au-delà de l’attachement bien normal au passé de chaque village, il sera évidemment plus facile aux élus d’une commune de plus de 7000 habitants de se faire entendre des administrations et des autres collectivités au profit du développement de celle-ci et du bien-être de ses habitants.
Alors, au lieu de souhaiter une bonne année et d’attendre que ça vienne,… élus, administration, habitants, mettons en chantier ce projet …
Bonne année 2015.
 
 
© Pierre Marie Guéritey