L’église de Saint-Jean-de-Losne se signale par son mobilier des XVIIe et XVIIIe siècles, que les habitants ont su conserver pendant le Révolution et ensuite enrichir au XIXe siècle. Construite en briques au XVIe siècle, cette grande église utilise au mieux l’espace disponible dans la petite ville, elle est un exemple de gothique flamboyant où la renaissance s’invite par les colonnes inspirées de l’antique remplaçant les piliers de la nef.
Lors de la visite, Pierre Marie Guéritey a insisté entre autres sur l’intérêt de l’ensemble de la chaire à prêcher réalisée par Hugues le Rupt en 1604, et munie d’un nouvel abat son en 1782 par les stucateurs italiens qui travaillaient au maître-autel. Antoine Marquetty, originaire de Mollia dans le Val Sesia a créé de 1781 à 1784 un décor complet pour le chœur avec un baldaquin monumental qui met en valeur la symbolique religieuse de l’agneau. L’idée originale de ce décor grandiose est la mise en lumière à contre-jour par les verrières de l’abside garnies à l’époque de verres colorés. L’orgue historique du facteur Bénigne Boillot, construit en 1768 a aussi été préservé et reste aujourd’hui dans un état proche de son état d’origine.
Pierre Marie et Michelle Guéritey publient régulièrement des articles sur le patrimoine de Saint Jean de Losne et de la Communauté de Communes Rives de Saône, sur le présent blog :
L’église des Maillys / Pierre Marie Guéritey
L'église des Maillys, dont Pierre-Marie Guéritey présente ensuite l’histoire des deux reconstructions au XIXe siècle est dans sa forme néogothique actuelle, achevée en 1869, un des meilleurs exemples de la production de l’architecte auxonnais Phal-Perron. On lui doit la construction de nombreux bâtiments municipaux dans tout le Val de Saône au milieu du XIXe s. Les églises de Lamarche-sur-Saône, de Pagny-le-Château et de Labergement-les-Seurre sont des œuvres de cet architecte. Aux Maillys, une église ancienne restaurée après la Révolution, puis une église presque entièrement reconstruite dans le style néoclassique de 1823 à 1834 ont précédé l’église actuelle. Ce dossier est l’occasion pour Pierre-Marie Guéritey d’évoquer d’une manière plus générale la question de la reconstruction des églises qui s’inscrit parmi les actions d’urbanisme dans les villages au XIXe : évolution du style architectural, cadre religieux et administratif, influence des évêques bâtisseurs et des notables (aux Maillys, madame de Berbis), sans oublier la question du financement…
L'église des Maillys, dont Pierre-Marie Guéritey présente ensuite l’histoire des deux reconstructions au XIXe siècle est dans sa forme néogothique actuelle, achevée en 1869, un des meilleurs exemples de la production de l’architecte auxonnais Phal-Perron. On lui doit la construction de nombreux bâtiments municipaux dans tout le Val de Saône au milieu du XIXe s. Les églises de Lamarche-sur-Saône, de Pagny-le-Château et de Labergement-les-Seurre sont des œuvres de cet architecte. Aux Maillys, une église ancienne restaurée après la Révolution, puis une église presque entièrement reconstruite dans le style néoclassique de 1823 à 1834 ont précédé l’église actuelle. Ce dossier est l’occasion pour Pierre-Marie Guéritey d’évoquer d’une manière plus générale la question de la reconstruction des églises qui s’inscrit parmi les actions d’urbanisme dans les villages au XIXe : évolution du style architectural, cadre religieux et administratif, influence des évêques bâtisseurs et des notables (aux Maillys, madame de Berbis), sans oublier la question du financement…
L’église actuelle a coûté 170000 frs, la commune des Maillys, malgré l’étendue de son territoire et de ses bois, et la générosité de la châtelaine a peiné à financer ce grand chantier auquel une partie de la population était opposée…
Pierre-Marie Guéritey en profite pour rendre hommage au travail de Paul Jovignot, habitant des Maillys qui a réalisé en 2006 une monographie du village (« Si Mailly m’était conté »). Cet ouvrage contient une synthèse de l’histoire du village et des témoignages précieux pour la mémoire du passé proche.
La Croix-Girard à Losne (Maison-Dieu) / Alain Cessot
Alain Cessot, qui travaille depuis de nombreuses années sur l’histoire de l’abbaye et du village de Losne, présente une réalisation concrète intéressante effectuée avec l’appui de la municipalité.
Les anciens terriers qu’il a analysés attestent l’existence de cette croix en bordure de chemin. Seul un arbre restait à ce carrefour…
A l’occasion de la reprise des sépultures au cimetière communal, il a pu sauvegarder en février 2009 une stèle de pierre surmontée d’une croix en fonte.
Il a nettoyé, regravé cette stèle, réparé la croix et placé l’ensemble sur un socle réalisé avec l’aide des employés municipaux.
Cette croix qui a repris la place de l’ancienne au carrefour a été inaugurée et bénite par le père Joseph N’Kouka le 23 octobre 2010 en présence du maire de Losne Yvan Zadoinoff.
Les anciens terriers qu’il a analysés attestent l’existence de cette croix en bordure de chemin. Seul un arbre restait à ce carrefour…
A l’occasion de la reprise des sépultures au cimetière communal, il a pu sauvegarder en février 2009 une stèle de pierre surmontée d’une croix en fonte.
Il a nettoyé, regravé cette stèle, réparé la croix et placé l’ensemble sur un socle réalisé avec l’aide des employés municipaux.
Cette croix qui a repris la place de l’ancienne au carrefour a été inaugurée et bénite par le père Joseph N’Kouka le 23 octobre 2010 en présence du maire de Losne Yvan Zadoinoff.
Les cahiers de Losne Chaugey Maison-Dieu hors Série n°2, Alain Cessot 2010
http://alain.cessot-losne.pagesperso-orange.fr
Textes de Pierre Marie Guéritey, 2013
Textes de Pierre Marie Guéritey, 2013
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire