A mi-chemin entre Dijon et Dole, Saint-Jean-de-Losne n'a pas comme seul titre de gloire d'être une des plus petites communes de France!... Son patrimoine évoque un passé glorieux et prospère. Des manifestations notamment culturelles s'y déroulent, qui méritent d'être découvertes. Il ne suffit pas d'y passer en bateau ou en vélo, il faut s'y arrêter...

mercredi 19 septembre 2012

Succès du musée éphémère de Saint-Jean-de-Losne

Ouverte à la mairie le dimanche 16 après-midi pendant trois heures, cette exposition a été visitée par 140 personnes : nombreux habitants de Saint-Jean-de-Losne et des environs mais aussi visiteurs de Bourgogne ou du Jura, et de Suisse.
Les intentions de ceux qui ont conçu l'exposition (Pierre Marie et Michelle Guéritey et Georges Kozlowski) étaient de faire découvrir quelques œuvres cachées dans les greniers et l'Hôtel de Ville et dans les collections privées, et aussi de mettre en valeur le patrimoine historique de Saint-Jean-de-Losne.
La ville a hérité de son passé de nombreux monuments et objets classés Monuments Historiques, certains depuis longtemps : l'église et une partie de son mobilier, le mortier en bronze de l'Hôpital, l'Hôtel de Ville, soit au total une trentaine de monuments et objets, ce qui est remarquable pour cette petite ville, chef lieu de canton.
A l'occasion de cette édition 2012 des Journées du Patrimoine dont le thème était "le patrimoine caché", les visiteurs ont été invités à découvrir le tableau monumental du peintre Paul Givry, donné à la ville en 1916 et sorti pour la circonstance du grenier de la mairie. Ce paysage de bord de mer est une œuvre très intéressante par sa composition, entre terres et mer, sa belle lumière de fin d'après midi, tout à fait dans la veine de Millet ou des paysagistes du 19e siècle.

Pour accompagner ce tableau, d’autres peintures, des sculptures et des photographies ont été réunies : les bustes de Voltaire et Rousseau (qui ornaient autrefois la Galerie du 1er étage de la mairie), le buste en bronze, de parfaite facture, de Monsieur Ducordeaux (1898) dû à Ernest Boutellier (directeur des Beaux-arts de Dijon, auteur entre autres du buste de Joseph Garnier aux Archives départementales), ou un tableau digne d'intérêt représentant Saint-Jean-de-Losne vu de Losne, dû sans doute à un peintre local, et qui a attiré beaucoup de regards et de commentaires.
En l'espace d'un après-midi Saint-Jean-de-Losne a eu son musée des Beaux-Arts… et cette idée n'a pas paru saugrenue aux yeux des visiteurs.  Espérons qu'un jour ce rêve devienne réalité car il y a beaucoup de peintres qui se sont intéressés à la ville et ont illustré notamment les bords de Saône.
Pendant tout le week-end, les visiteurs ont pu se rendre librement à l’église et à l’Hôtel-Dieu (aujourd’hui EPHAD), et le dimanche après-midi, une visite guidée, sous la conduite de Pierre Marie Guéritey, a été suivie par un groupe d’une soixantaine de personnes : le patrimoine et la culture ont encore de beaux jours devant eux.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire