Comme
la plupart des communes, Brazey-en-Plaine a décidé d’honorer les morts de la
grande guerre en érigeant un monument commémoratif. Le 23 mars 1919, la
municipalité nomme un comité pour ce faire. La nouvelle municipalité issue des
élections de décembre 1919 remanie ce comité, placé sous la présidence
d’honneur de Maurice Magnin (fils de Joseph Magnin), et dirigé par le nouveau
maire René Tissot.
Le Monument aux Morts de Brazey-en-Plaine |
La
réalisation du monument est confiée à l’Architecte Auguste Drouot (1881-1958), il est d’un dessin très semblable à celui que cet
architecte a signé en à 1920 à Gevrey-Chambertin (1920).
Le monument aux Morts de Gevrey-Chambertin |
Comme
ce dernier, il est orné d’une mosaïque sur une des faces. A Gevrey, la mosaïque
dont l’auteur est explicitement désigné sur le monument : “E. Bonnotte peintre”,
représente une vendangeuse. A Brazey c’est une paysanne portant un panier de fleurs.
Gevrey-Chambertin Brazey-en-Plaine
Ernest
Lucien Bonnotte (1973-1954), est né à Dijon,
« Bonnotte
est un Bourguignon lucide et caustique d’une belle vitalité. Après avoir reçu à
Dijon l’enseignement de Dameron, il s’inscrit à Paris chez Bonnat et chez
Glaize, expose au salon dès 1900, revient à Dijon. Il brosse des paysages aux
petites touches denses, pures et curieusement contractées dans les notes graves,
des portraits où s’affirme sa technique divisionniste et des esquisses
légèrement estompées où s’affirme sa sensibilité aux effets variés de
l’atmosphère. »
(
Schurr, Gérald et Cabanne, Pierre, Dictionnaire des petits maîtres de la
peinture 1820-1920, les éditions de l’amateur, 2008, p. 106-107.)
Le
monument de Brazey est surmonté du coq gaulois, Drouot l’a sous-traité à un
sculpteur que les documents ne nomment pas…
L’endroit
où devait être érigé le monument a donné lieu à de nombreuses discussions avant
le choix de sa place actuelle.
Un an après sa construction, le monument a été
entouré par une grille, dont l’exécution a été aussi confiée à Auguste Drouot.
A suivre : le monument aux morts de Trouhans.
©
documents et texte P.M. Guéritey
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