A mi-chemin entre Dijon et Dole, Saint-Jean-de-Losne n'a pas comme seul titre de gloire d'être une des plus petites communes de France!... Son patrimoine évoque un passé glorieux et prospère. Des manifestations notamment culturelles s'y déroulent, qui méritent d'être découvertes. Il ne suffit pas d'y passer en bateau ou en vélo, il faut s'y arrêter...

vendredi 30 décembre 2011

La Boutique SNCF à Saint-Jean-de-Losne : le présent et le passé

mise à jour 20 05 2017
 
Elle est ouverte à l'Office de Tourisme Rives de Saône, Antenne de Saint-Jean-de-Losne, dans la mairie de Saint-Jean-de-Losne au 2 de la rue de la Liberté.
Les horaires d'été: (1er  avril au 30 septembre)
Mardi à vendredi : 10H-12H  -  14H-17H30
Samedi : 10H-12H
On y trouve tous les types de billets (TER, grandes lignes, TGV) et cartes commerciales (Senior, abonnements…), évidemment au même prix qu’aux guichets ou distributeurs des gares ou sur internet ! (la Boutique SNCF n’est pas une agence de voyages).







C’est un service rendu aux voyageurs (notamment aux touristes étrangers nombreux l’été à Saint Jean) et à la SNCF qui dispose ainsi d’un bureau au centre ville et du personnel de l’Office pour faire les ventes.
La SNCF verse donc une commission sur les ventes à l’Office de Tourisme, mais facture la location du matériel nécessaire. Afin que ce point de vente de billets SNCF ne soit pas déficitaire et perdure dans notre ville, il faut venir acheter ses billets à l'Office de Tourisme (qu’on habite à Saint Jean de Losne ou ailleurs !). C'est plus convivial que sur Internet et les hôtesses sont là pour vous guider dans l'élaboration de votre voyage par le rail. Qu'on se le dise !
(On peut aussi préparer son voyage sur internet, commander ses billets puis venir les retirer et les payer à la boutique SNCF).

 Petit retour sur le passé :
C’est le 4 juillet 1990 que la SNCF a ouvert un point de vente à Saint Jean rue Carnot pour remplacer la vente en gare. Pour dynamiser les ventes, et «marquer le coup», une tombola sans obligation d’achat permettait de gagner jusqu’à un voyage à Paris pour deux personnes en 1ère Classe avec une soirée aux Folies Bergères !


Ensuite, la vente des billets a été confiée par la SNCF à l’office de tourisme installé avenue de la gare d’eau dans les bâtiments de l’ancienne usine à gaz puis dans les « Algeco ».
Après la création du nouvel Office de Tourisme par la Communauté de communes rives de Saône, en juillet 2010, la boutique a ouvert à nouveau ses portes le 12 avril 2011.
 Pierre Marie Guéritey

© Texte, documents et photos Pierre Marie Guéritey

lundi 26 décembre 2011

Saint-Jean-de-Losne : les Canons et la Légion d’Honneur

Il y a 110 ans, le 9 décembre 1901, Saint-Jean-de-Losne fêtait le retour des canons donnés par Napoléon.
Le 14 mars 1815, au cours de sa marche vers Paris, Napoléon est à Chalon, de retour de l’île d’Elbe. Saint-Jean-de-Losne lui envoie une délégation. L’Empereur décerne la Légion d’honneur à la ville en témoignage de reconnaissance de la bravoure des habitants manifestée au début de l'année 1814 lors de la campagne de France. Ensuite, par une lettre du 27 avril 1815 le ministre de la Guerre, le maréchal prince d'Eckmühl (1e maréchal Davout), annonce au maire de Saint-Jean-de-Losne, Pierre Coste que l'Empereur offre à la ville deux canons de campagne avec un approvisionnement de 200 coups par pièce.
Le 18 juin 1815, c’est la bataille de Waterloo et la fin de l’épopée Napoléonienne,.
Deux canons de six, montés sur leurs affûts,  «l'inhumain» et «1'éloquent», se trouvent à  Saint-Jean-de-Losne et sont utilisés en l836 pour le bicentenaire du siège, en 1840 pour le retour des cendres de l'Empereur, et pour quelques exercices d'entraînement.de la section d'artillerie de la Garde Nationale de la ville.
En 1849, un décret présidentiel et un arrêté préfectoral dissolvent la Garde Nationale et Louis-Napoléon Bonaparte neveu de l'Empereur, enlève à la ville les canons que son oncle lui avait octroyés. Ensuite, la garde nationale est reconstituée, mais les canons ne sont pas rendus.
En 1901, le conseil municipal adresse une pétition au ministre de la Guerre lui demandant de restituer à la ville les deux canons offerts par Napoléon ler en 1815, ou de lui donner à titre gracieux deux nouvelles pièces d'artillerie. En août 1901, une délégation du conseil municipal rencontre le ministre à Auxonne. Le décret présidentiel du 23 septembre 1901 restitue à la ville deux canons de quatre rayés avec affûts. Ces deux pièces sont expédiées par la direction de l'artillerie de Bourges le 26 octobre 190l. Ils se nomment «l'embuscade» et «le désastre».
Pour fêter le retour des canons, le conseil municipal organise une fête, le 8 décembre 1901 sous la présidence du ministre de la Guerre, le général André. On avait prévu un hangar, pour exposer ces canons, mais en 1902, on a décidé de les placer devant le monument commémoratif du siège de 1636, place de la Délibération.
Jusqu'à la dernière guerre, on a tiré du canon pour la fête nationale et des événements importants comme la venue des ministres pour l'inauguration de la ligne de chemin de fer de Saint-Jean-de-Losne à Lons-le-Saunier le 13 juillet 1905.
La Légion d’honneur figure toujours dans les armes de Saint-Jean-de-Losne :
c’est l’une des 3 villes (avec Chalon-sur-Saône et Tournus) à qui Napoléon 1er l’a décernée, avec le privilège de l’incorporer à son blason.
Les canons, exposés aux intempéries, devant le monument mériteraient d’être exposés sous un abri pour être mieux conservés.
Pierre Marie Guéritey.

©Texte et photos Pierre Marie Guéritey

mercredi 21 décembre 2011

Le photographe et grand reporter Franck Fouquet, invité d'honneur du 6e Salon de la Photo Animalière du Val de Saône

Franck Fouquet, photographe et grand reporter sera l'invité d'honneur du 6e Salon de la Photographie Animalière du Val de Saône organisé par Promo Saint Jea.
Juriste de formation, il travaille dans un premier au sein d'une grande société. Mais il décide de vivre sa passion du voyage et de la photographie. Sa première destination est l'Afrique d'où il ramène de très belles photographies. Son chemin croise alors Robert Thuillier, photographe grand spécialiste de l’utilisation du diaporama et auteur de nombreux livres à succès. Aussitôt, celui-ci lui conseille de présenter son travail auprès de grandes agences Photographiques. Très vite, les premières ventes de ses photos arrivent. Les magazines
demandent au jeune photographe d’écrire le texte d’accompagnement de ses photos.
Quelques mois plus tard, alors que Franck Fouquet repart en brousse en quête de
nouvelles images, les éditions Nathan lui proposent de réaliser son premier livre. Ce
sera «Haya Safari ! Une journée au Masaï Mara». Ce premier livre connaîtra un très grand
succès dans de nombreux pays. Parallèlement il s'essaie à l'actualité et devient Grand Reporter, membre de l'Association des Journalistes de Défense. Il travaille ainsi pour le Daily Telegraph, l’Express, le Figaro Magazine, Géo, le Nouvel Observateur, le Point, Marianne, National Geographic, Newsweek, Paris Match, Time Magazine, VSD, Washington Post...
Il repart cependant en Afrique, au contact de la vie sauvage qu'il affectionne.
Depuis 2002, il publie plusieurs ouvrages. Son travail a été récompensé par de nombreux prix parmi lesquels les prestigieux Grand Prix de la Fondation Mac-Arthur, Grand Prix Hasselblad et Prix Fujifilm.
Pour en savoir sur cette personnalité du monde de la photographie animalière et de reportage et découvrir les très belles photos rapportées notamment d'Afrique, visitez son site :
Lors du 6e Salon de la photographie animalière du val de Saône (16-17-18 mars 2012), Franck Fouquet nous fera l'honneur d'exposer un bel éventail de photographies d'Afrique.

jeudi 1 décembre 2011

La sculpture Bourguignonne près de Saint-Jean-de-Losne (1) : le Saint Jean Baptiste d'Echenon

Le Saint-Jean-Baptiste d’Echenon
Cette petite statue de Saint-Jean-Baptiste portant l’Agneau, en pierre jadis polychrome placée aujourd’hui derrière une grille dans une niche au-dessus du portail de l’église d’Echenon, peut passer facilement inaperçue. Elle a été classée en 1962 [1]. Il serait difficile de l’attribuer à tel ou tel atelier et de la dater précisément dans le XVe ou le début du XVIe siècle. D’une exécution beaucoup plus « rustique », on peut néanmoins, toutes proportions gardées, la rapprocher du Saint-Jean-Baptiste polychrome portant l’Agneau de l’église de Chateauneuf (Côte d’Or), attribué à Antoine le Moiturier (1481) [2], classé en 1907.
[1]. Base Palissy, Ministère de la Culture
[2] Baudoin, Jacques, la sculpture flamboyante en Bourgogne et Franche-Comté, Editions Créer, 1996,384 p.,  pl. pp.. 216-217, et pl. 339 et 341
Pierre Marie Guéritey

© Texte et photo Pierre Marie Guéritey