A mi-chemin entre Dijon et Dole, Saint-Jean-de-Losne n'a pas comme seul titre de gloire d'être une des plus petites communes de France!... Son patrimoine évoque un passé glorieux et prospère. Des manifestations notamment culturelles s'y déroulent, qui méritent d'être découvertes. Il ne suffit pas d'y passer en bateau ou en vélo, il faut s'y arrêter...

mercredi 30 mars 2011

Ouverture de la Boutique SNCF à Saint Jean de Losne

Enfin la revoilà, la Boutique SNCF… Tout le monde l'attendait avec impatience.
Elle ouvrira le 12 avril prochain à l'Office de Tourisme Rives de Saône, Bureau de Saint Jean de Losne, dans la mairie de Saint Jean de Losne au 2 de la rue de la Liberté.

Notez déjà la date d'ouverture et faites le savoir à tous vos amis.

Afin que cette possibilité de point de vente de billets SNCF perdure dans notre ville, il faut que le public prenne l'habitude de venir acheter ses billets à l'Office de Tourisme. C'est plus convivial que sur Internet et les hôtesses seront là pour vous guider dans l'élaboration de votre voyage par le rail. Qu'on se le dise ! Pierre Marie et Michelle Guéritey.

mardi 29 mars 2011

Le papier peint Réveillon de l'Hôtel de Ville de Saint Jean de Losne

La ville de Saint Jean de Losne acquiert en 1829 l'hôtel particulier de la famille Hernoux pour y installer l’Hôtel de Ville. Au premier étage de cette maison se trouve le salon d'honneur (actuelle salle des mariages) qui est orné d'un magnifique papier dû à la maison Réveillon de Paris et qui date des années 1790.

Procédé de fabrication

Ce papier est imprimé "à la planche", feuille par feuille. Dans ce procédé, le motif correspondant à chaque couleur est gravé en relief sur une planche de bois (en général du noyer). On applique autant de planches sur la même feuille qu'il y a de couleurs dans le dessin.

Pose du papier peint «flottant» Le papier est collé sur un papier vert lui même collé sur une toile de jute tendue sur un cadre.


Décor Le décor est pré-classique. Chaque panneau forme un ensemble dit "à la paire" avec soit des lions, soit des sphinges (féminin de sphinx) et tout un décor floral, avec de magnifiques bouquets, des insectes, des oiseaux, des dauphins.


On appelle ce type de papier " papier peint à arabesques" .

On trouve ce motif dans l'Antiquité (Pompéi) mais il revient à la mode à la Renaissance puis à partir des années 1770.

Le musée du papier peint de Rixheim en donne une définition intéressante :

"Il se caractérise par un axe vertical le long duquel médaillons et rinceaux d’échelles diverses s’organisent dans un jeu savant de pleins et de vides, sans autre souci que la séduction graphique".

Chaque panneau est complété par "une bordure". Les couleurs (d'origine minérale) ont conservé toute leur fraîcheur.

La manufacture Réveillon

La maison Réveillon, d'un très haut niveau de qualité, est parisienne et obtient en 1783 le privilège de manufacture royale. C'est depuis les jardins de sa propriété (La Folie Titon) que s'envole la première montgolfière habitée. La manufacture subit en 1789 les émeutes révolutionnaires puis reprend malgré tout ses activités mais en 1792 elle est vendue à Jacquemart et Bénart. C'est une des plus célèbres manufactures de papier peint. L'actuelle maison Zuber a conservé beaucoup de planches de cette manufacture et peut refabriquer à la demande aujourd'hui des panneaux Réveillon, notamment les paires de lions, sphinx ou sphinges.Un ensemble unique

L'intérêt du papier Réveillon du Salon d'honneur de la mairie de Saint Jean de Losne est incontestable car c'est un des seuls exemples en France d'une pièce entièrement ornée de ce papier magnifique. Il est en assez bon état de conservation, montre quelques tâches d'humidité ; conservé à l'abri de la lumière, il est encore un beau sujet d'émerveillement pour les visiteurs de passage. On peut signaler également dans ce salon d'honneur un lustre imposant du XIXe s., de la verrerie du Creusot (on peut voir encore son équipement au gaz), des hauts de portes en stuc dans le style d’Attiret, représentant les 4 saisons, et également deux muses (de la musique : Euterpe et de la poésie : Thalie).

Michelle et Pierre Marie Guéritey

©Photos Michelle Guéritey

samedi 26 mars 2011

Petites histoires de l’ancien temps : l’horloge communale et la méridienne : une querelle de clocher au XIXe siècle.

Chacun porte au poignet une montre et a en plus, dans sa poche, un téléphone portable qui donne l’heure et bien d’autres choses encore… mais il y a moins d’un siècle, la référence de l’heure était l’horloge communale installée au sommet du clocher, sur laquelle chacun réglait sa montre ou son horloge.
L’horloge communale
Les documents relatifs à la construction de l’église paroissiale au 16e siècle indiquent clairement qu’une des fonctions principales du clocher est de «recevoir l’horloge de la ville». Il suffit de regarder comment il est fait pour s’en rendre compte : la plus grosse des deux tourelles qui flanquent le clocher porte l’horloge dans sa partie supérieure avec le cadran placé pour être visible de toute la rue de la Liberté. Elle contient l’escalier qui mène à l’horloge. Mais à un certain niveau, cette tourelle était occupée par les poids qui devaient descendre d’une hauteur suffisante pour assurer le fonctionnement pendant une semaine (comme les horloges comtoises…). L’escalier passe donc à l’extérieur dans la petite tourelle qui, coiffée d’ardoises comme sa voisine, donne au clocher sa silhouette si caractéristique ; tout en haut se trouvent deux petites cloches très anciennes commandées jadis par l’horloge pour tinter les quarts d’heure. L’accès oblige à passer par l’église, et une fois par semaine, c’est le chemin qu’empruntait le «conducteur» de l’horloge, employé municipal chargé de remonter l’horloge et d’effectuer l’entretien courant. Aujourd’hui, l’horloge est électronique et il n’y a plus besoin de la remonter, mais pendant plusieurs siècles il a fallu ainsi chaque semaine lui redonner de l’énergie pour huit jours.
L’horloge, en fer forgé, date de l’époque de la construction de l’église et peut-être est-elle même plus ancienne car il existait des horloges bien avant le seizième siècle. Indispensable à la vie de la cité elle a été souvent réparée par des horlogers venant en général de Dijon pour la remettre en fonctionnement ou effectuer des réglages délicats quand elle était vraiment en panne.
Ceci arrivait souvent car le mécanisme, très ancien et exposé aux variations de température était très souvent détraqué, le mauvais fonctionnement de l’horloge provoquait les plaintes des habitants et c’était un poste important des dépenses municipales.
La méridienne
Contrairement à ce qu’on peut penser, le « cadran solaire » qui se trouve sur le mur du pignon sud de l’église (place de la Délibération)est beaucoup plus récent : c’est une méridienne installée en 1851 et dont l’histoire mérite d’être contée.Au milieu du XIXe siècle, il y avait à Saint-Jean-de-Losne deux horlogers concurrents : Guilleminot et Petitjean (Emile). Ce dernier avait un grand magasin rue de la Liberté en face du clocher (devenu « Galeries Modernes », aujourd'hui disparu) et il était chargé de l’entretien de l’horloge. Guilleminot ne cessait – évidemment !- de déposer des plaintes devant le conseil municipal au sujet du mauvais fonctionnement de l’horloge. C’est à la suite de ces plaintes que la construction d’une « méridienne » a été décidée en mai 1850. Ce « cadran solaire » calculé et réalisé pour indiquer précisément l’heure de midi au soleil permet de disposer d’une référence absolue. Evidemment dès sa mise en place en 1851, Guilleminot, qui pouvait ainsi se référer à cette indication n’a pas manqué de redoubler de critiques envers Petitjean. Celui-ci ayant été élu au conseil municipal en 1852, Guilleminot demande et obtient qu’il renonce à l’entretien de l’horloge qui faisait de lui un employé municipal. Petitjean sera à nouveau chargé de l’entretien de l’horloge en 1871 et, encore élu conseiller municipal en 1875, il doit à nouveau abandonner sa charge…
Aujourd’hui, la méridienne indique toujours midi au soleil, l’horloge électronique du clocher est à l’heure, les horlogers n’ont plus de prétexte pour se quereller, d’ailleurs il n’y a plus d’horloger…
Pierre Marie Guéritey

Clichés église et méridienne, Michelle Guéritey ©

jeudi 24 mars 2011

Saint Jean de Losne : premiers soleils, les terrasses sont ouvertes

Depuis quelques jours, le soleil nous gratifie de ses rayons bienfaisants. Sur le quai national, à Saint Jean de Losne, les terrasses ont pris leurs quartiers d'été : elles invitent les passants à s'asseoir et à prendre un café ou à déjeuner au soleil. La ville se réveille peu à peu de sa léthargie hiémale.
Sur la Gare d'eau, les bateaux de location, sagement rangés, toilettés, sont prêts à naviguer sur les canaux.
Ces jours-ci, le Pays losnais prend vraiment un air de vacances bien agréable après les froidures et les brumes de l'hiver. Tous les acteurs du tourisme sont prêts à accueillir les visiteurs et les plaisanciers.
Michelle Guéritey.
© Photos Michelle Guéritey

dimanche 13 mars 2011

Bientôt un nouveau bâtiment pour le Canoë-Kayak

Dans le cadre du Championnat d’Europe de Marathon Euro 2011 qui aura lieu sur la Saône à Saint Jean de Losne du 20 au 24 juillet 2011, un nouveau bâtiment va être construit en bordure de Saône, pour remplacer le local du club ASVBD de canoë-kayak, devenu vétuste et inadapté. © Cliché Club Canoé Kayak Saint Jean de Losne.
Les bénévoles ont uni leurs efforts pour faire place nette, et samedi 26 février, le vieux hangar en bois, qui a abrité pendant de nombreuses années le club de canoë-kayak, n’a pas résisté longtemps aux démolisseurs.
Voici quelques images de l’ancien local et de sa démolition.
© Clichés Pierre Marie Guéritey.

Le club propose aux jeunes des activités qui vont de l’initiation à la compétition.
© Clichés Club Canoé Kayak Saint Jean de Losne.

Sur http://www.canoekayak-bourgogne.fr/ , vous trouverez des informations plus complètes sur les loisirs autour du canoë (Ecopagayeurs…), le club, et sur le Championnat d’Europe de Marathon Euro 2011.
Pierre Marie Guéritey.

lundi 7 mars 2011

Prochainement : 5e Salon de la Photographie Animalière du Val de Saône

Le 5e Salon de la photographie animalière du Val de Saône, c’est, entre autres, l’exposition de plus de 280 photographies d’animaux, d’une grande qualité, la découverte du monde animalier dans son intimité, de la poésie pour nous faire rêver, la sensibilisation à la protection de la nature, la possibilité d’échanger avec des photographes de haut niveau, la présentation de matériel photographique de qualité, la projection de films et de diaporamas animaliers.
Alors n’hésitez pas, rendez-vous les 18, 19 et 20 mars prochains à la salle polyvalente de Saint Jean de Losne.
Venez avec vos amis !

Saint-Jean-de-Losne 5e Salon de la photographie animalière

Dates : du 18 au 20 mars 2011
Lieu : salle polyvalente, place du Port Bernard à Saint-Jean-de-Losne
Horaires :
Vendredi 18 mars, 14h – 18h
Samedi 19 mars et dimanche 20 mars non stop : 10h-18h
Entrée : 2 euros (gratuit jusqu’à 14 ans).
Buvette & petite restauration.

*
23 photographes exposants dont l’invité d’honneur le photographe franc-comtois Michel Loup, Bernard Bischoff, Hervé Bocquet, Gilles Bourrioux, André Brocard, Didier Chopitel, Stéphane Corcelle, Sébastien De Danieli, Gilles Galand, Fabien Gréban, Sébastien Krickx, Aleksander Lens, Eric Mary, Rémi Masson, Serge Montagnon, Monique Morin, Martine Propice, Christian Richard, Julien Sère, Sylvain Troux, Keat Tunier, Clément Wurmser, Jean-Luc Lamaère.

* Deux clubs « Le Diabolic’Photos » d’Auxonne et Bourgogne Photo Nature.
* Un club de protection de la nature
* Dédicaces de livres sur la photo.
* Matériel de prise de vues, tirage photographique professionnel, matériel d’équipement photographique, revues (Phox, Colorpix, Jama, JNC).
* Vote du Public (adultes et enfants).
* Animations pour les scolaires le 18 mars : visite de l’exposition et diffusion d’un petit film animalier (création Bourgogne Photo Nature).

Notez aussi :

samedi 19 mars, à 19h30, salle des fêtes de Losne, conférence-projection

de films animaliers et diaporamas (2h15).
(Soirée à entrée libre).
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Renseignements : Promo Saint Jean / Galerie du Cerf au 03 80 29 04 44
et promostjean@wanadoo.fr
Visitez le Blog du Salon :
http://photosanimalieresduvaldesaone.blogspot.com/

vendredi 4 mars 2011

Le quai Lafayette à Saint Jean de Losne

Le quai Lafayette en aval du Pont de Saône est moins fréquenté que le quai National. Peut-être est-ce à cause des gradins qui donnent au quai National un accès direct à la Saône.
Voici le quai Lafayette au début des années 20, il s'appelait alors quai Vauban.

Carte postale Saint Jean de Losne – Le quai Vauban (carte 15692)

En partant de la gauche on distingue difficilement le monument aux morts qui venait d'être construit sur l'actuelle place de Verdun, derrière, la maison, modifiée depuis, où se trouve actuellement l'Immobilière 21. Ensuite le café Monvoisin (actuelle Brasserie du Port), une des premières maisons de la ville raccordée à l'électricité. Derrière les feuillages, se trouvait un petit dancing qui appartenait au café Monvoisin. Ce dancing, qui possédait un piano mécanique, a fonctionné jusque dans les années 60. Sur cet emplacement on a construit la maison de Mme Lapiche. A côté habitait un dentiste, M. Fargeat.
La vieille maison que l’on distingue au milieu de la photo est celle de Mennelique et de «Blanche Neige», qui ramassaient les ordures avec une petite charrette attelée à un âne. La maison n’existe plus, elle a laissé place en partie à la cour de la maison de Mme Daloz.
Ensuite, la grande maison si caractéristique du notaire Tournier.

Pierre Marie et Michelle Guéritey.

La vue actuelle du quai Lafayette (photo Michelle Guéritey©).